Quand la cour de l’école ressemble au Far West

Pour la rentrée, Loïc Clément et Clément Lefèvre transportent les thèmes de l’amitié et du harcèlement dans une ambiance de western réussie.

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« Mon nom à moi, c’est Billy. Et on peut pas dire que je sois chanceux. J’ai plus de maman parce qu’elle est partie au ciel quand je suis arrivé sur terre. J’ai plus de papa non plus, mais lui, c’est pas pareil. Il est parti un jour chercher de l’or parce qu’on n’avait pas d’argent. Ou alors c’est le contraire… je sais plus. »

Et Billy est inquiet car plus le temps passe et plus il oublie le visage de son père. Il a peur de ne pas le reconnaître quand ce dernier viendra le chercher pour vivre dans leur grande maison. C’est le vieux Fox et sa femme qui se sont occupés de lui. Cette année ils l’ont inscrit à l’école.

Si Billy n’était pas d’accord au début, il a changé d’avis en se faisant des amis. Ensemble, ils adorent jouer aux « Légendes du Far West ». Ils se tirent dessus pour de faux, ils règlent leurs comptes, mais ce sont de ceux qui font les bons amis. Seule ombre au tableau, c’est cette brute épaisse de Loveless qui les rackette.

Heureusement qu’il y a les veillées au coin du feu sous les étoiles. Billy y apprend que son grand-père était un shérif redoutable. Et le lendemain M. Fox lui donne même son étoile. Billy n’est pas peu fier de la porter dans la cour de récré et surtout cette étoile lui donne le courage d’affronter Loveless qui s’en pris à ses copains.

« Loveless m’a filé une châtaigne en pleine poire avant que je puisse terminer ma phrase ! » Et surtout la brute arrache l’étoile et l’accroche à son gilet en se prétendant le nouveau shérif. Si Loveless est shérif, Billy décide d’être le desperado. Le soir, Billy réfléchit à sa vengeance.

Il a déjà pensé à aller voir leur maîtresse pour lui raconter ce que leur fait subir « ce coyote aux dents pourries », mais les autres l’ont arrêté prétextant qu’ils ne sont pas des balances. Une superbe histoire où le harcèlement est abordé dans une ambiance de western. Un album touchant où le plus malin et ses copains y mettent fin.

Mon nom à moi, c’est Billy, de Loïc Clément, illustré par Clément Lefèvre, éd. Little Urban, 32 p., 14,50 euros. Dès 5 ans

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