Quand les réseaux sociaux s’emparent de la vie des jeunes

Voici le deuxième tome de Réseaux. La guerre se poursuit, sur le web et dans le monde réel avec perte et fracas.

Pour ceux qui n’ont pas lu le premier tome, voici la présentation de l’éditeur : « Sur les réseaux chacun pensait connaître chacun. Chacun surveillait, espionnait, aimait chacun. Mais désormais, trois guerres sont déclenchées, sur le web et dans le monde réel. Et Sixie est l’enjeu, le butin, le gibier de tous les combattants. »

Les réseaux sociaux prolifèrent depuis dix ans et le plus célèbre chez les adolescents est le DKB, « DreamKatcherBook ». Son originalité tient dans le fait qu’il est divisé en deux : une partie diurne qui ressemble au fonctionnement de Facebook, l’autre, nocturne, où chacun partage ses rêves et ses cauchemars avec ceux que l’utilisateur accepte.

En Europe, des services spécialisés de la police surveillent de près ce réseau où l’apologie de la violence devient une habitude. Nada #1 était donc Cèsar Diaz. Il s’est rendu à la police et est en prison, mais le combat de la Black Clowns Army continue. Teodor, le petit frère de Cèsar est bien décidé à prendre le relais.

Fini le jeu, place à la guerre… Et certains vont le payer de leur vie. L’auteur se sépare ainsi sans remord de certains personnages et cela clarifie l’intrigue. Les masques tombent les uns après les autres, les stratégies se mettent en place. Pour s’y retrouver, les repères temporels sont primordiaux, l’auteur a ainsi découpé son livre par jour et heure.

Dans la vraie vie, la crise économique bat son plein. Et les étudiants se révoltent contre la hausse des droits d’inscription dans les universités. Tension, rebondissements, enquête policière sur fond de corruption, tout est réuni pour tenir en haleine jusqu’à la dernière page. Les personnages sont attachants et permettent d’humaniser ce récit.

Réseaux T. 2, de Vincent Villeminot, éd. Nathan, 368 p., 16,90 euros. Dès 14 ans

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