Quand un conte initiatique est basé sur des légendes slaves

Un jeune garçon naïf mais courageux part à la poursuite d’un oiseau voleur de pommes d’or. Au cœur des terres ensorcelées, territoire maudit où s’est échappé l’oiseau chapardeur, il doit faire face à une guerre ancestrale menée par un inventeur avide de pouvoir.

Dans le jardin royal, un arbre fruitier donne des pommes d’or. Mais le roi ne peut jamais les manger, car à chaque fois, un oiseau vient les voler. Excédé, il missionne ses trois fils pour partir à la recherche de ce fameux chapardeur. Le cadet, pur, courageux et innocent, réussit à aller au cœur des terres ensorcelées.

Mais une fois sur le territoire maudit où s’est échappé l’oiseau voleur, le jeune homme doit faire face à une guerre ancestrale menée par un inventeur avide de pouvoir. Cette histoire est une interprétation des histoires de Petre Ispirescu, un éditeur et imprimeur roumain du 19e siècle, célèbre pour ses recueils de contes folkloriques.

Doté du même talent que sa mère pour raconter les histoires, il est reconnu pour sa connaissance profonde et inestimable des œuvres populaires roumaines. Au cœur des terres ensorcelées s’inspire de trois de ses histoires dans lesquelles le motif central est la pomme d’or.

Maria Surducan explique que tout a commencé en 2012 lorsqu’elle passait des heures à dessiner des costumes folkloriques. Cela lui a donné envie d’écrire une histoire. Petit à petit, les personnages ont pris vie sous l’influence de l’art bizantin avec des inspirations de mangas japonais. Un mélange original réussi.

Au coeur des terres ensorcelées, de Maria Surducan, éd. Aventuriers d’ailleurs, 96 p., 16,90 euros. Dès 10 ans

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