Quand un enfant différent peut compter sur un ami imaginaire

Max est un enfant autiste. Pour échapper à son quotidien, il a inventé un ami, Budo. Doté de la parole, il aide le jeune garçon à éviter tant qu’il le peut les soucis du quotidien. Mais, Max est enlevé et personne ne voit Budo…

« Aussi longtemps que Max croit en moi, j’existe. Les gens disent que c’est ça qui fait de moi un ami imaginaire. Ce n’est pas vrai : j’ai mes idées et ma vie en dehors de lui. Mais j’étais là le jour où il a disparu. Je sais qu’il est en danger. Et je suis le seul à pouvoir l’aider. » Voici le texte de présentation que l’on trouve sur la quatrième de couverture.

Max est un garçon différent des autres, il est atteint du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Budo, son ami imaginaire depuis cinq ans, s’est donné une mission : le protéger des garçons de sa classe et aussi des disputes à la maison. Lorsque Max se fait enlever par sa maîtresse, madame Patterson, Budo va tout faire pour le libérer.

Ce roman montre l’incompréhension de tous ceux qui entourent Max, ses parents, ses camarades et même ses professeurs. Ils ont du mal à accepter ses silences et ses peurs. Heureusement pour le jeune garçon, il y a Budo. Pour exprimer ce que ressent Max et raconter ce qu’il vit, il sera le narrateur de cette histoire.

Dans un premier temps, le lecteur découvre donc le monde de Max. Budo a de la chance, Max l’a imaginé avec une capacité à réfléchir, parler, se déplacer, passer à travers les portes et les fenêtres, ce qui n’est pas le cas de tous les amis imaginaires ! Mais comment Budo va-t’il faire pour venir en aide à Max alors qu’aucun adulte ne le voit ?

Une histoire tendre qui rend hommage à l’imagination des enfants. Un récit original et vivant aux personnages attachants. Il aborde un sujet grave sans jamais tomber dans la tristesse. La recherche de Max entraîne une lecture rythmée et même si l’on réalise toutes les difficultés de cet enfant au quotidien, c’est bien l’amitié qui est l’héroïne de ce livre !

Je m’appelle Budo, de Matthew Dicks, éd. Flamamrion, 456 p., 15 euros. Dès 13 ans

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