Un album tendre et drôle qui met en scène deux héros attachants et traite avec légèreté de la nécessité de croire en ses rêves.
Kakapo est triste car il s’aperçoit qu’il ne sait pas voler. Il a bien essayé en ouvrant grand ses ailes et en s’élançant du sommet d’une fourmilière, mais rien n’y fait. Malgré ses efforts, il n’y parvient pas. Pire, il tombe dans l’herbe. Il est surtout triste car il voulait rencontrer le soleil…
Il sait pourtant qu’il est bien un oiseau. Il se souvient d’une chanson fredonnée par sa maman. Mais autre problème pour voir le soleil, comme tous ceux de son espèce, Kakapo vit la nuit et dort le jour. Alors, il n’a jamais vu l’astre briller. Il en a juste beaucoup entendu parler et se pose beaucoup de questions.
« Comment est-il, le soleil ? Il paraît qu’il est grand, qu’il est chaud ! C’est la lune qui le lui a dit. (…)« . Alors, une nuit Kakapo se décide et part loin pour enfin le rencontrer. Il a construit un bateau et, pour la première fois de sa vie, quitte la Nouvelle-Zélande où il vit. Il arrive ainsi dans un autre pays.
Il rencontre alors un drôle d’oiseau, une pipistrelle et lui explique qu’il cherche le soleil. Cette dernière rit et lui raconte qu’ils vivent tous deux la nuit comme bien d’autres animaux et que cela est donc impossible. Mais elle veut bien qu’ils essaient : il suffit de rester éveillés toute la nuit jusqu’au matin…
Le premier album jeunesse de Claire Berest offre aux lecteurs des moments de rire avec les aventures de ces deux personnages attachants qui cherchent tant bien que mal à se soustraire au sommeil à travers les tableaux chatoyants de David Simonetta. Une histoire d’amitié pleine de tendresse pour croire en ses rêves.
Kakapo et Pipistrelle, de Claire Berest, illustré par David Simonetta, éd. La Martinière jeunesse, 32 p., 14,90 euros. Dès 4 ans