Leo a été témoin d’une agression au lycée mais est restée sans voix. Et puis, avec la victime et sa meilleure amie, elles vont entrer en résistance en faisant une grève de la parole qui prend de l’ampleur et va faire beaucoup de bruit.

Au début il y a Leo, élève de seconde, à Nantes. Cette introvertie est témoin d’une agression sexuelle au lycée mais reste sans voix. Elle voudrait réagir, pourtant elle reste pétrifiée et ne fait rien. Rongée par la culpabilité, elle décide de parler à la victime, Maryam, et de la soutenir.
Mais si certains adultes les écoutent, d’autres, comme le proviseur, tentent de passer l’événement sous silence. Pire encore : il décide de réglementer les tenues portées par les filles pour les « protéger ». En colère, Leo et Maryam, accompagnées d’Aïssa, décident d’entamer une grève de la parole au sein du lycée.
Une flamme s’allume et se propage. Et le silence devient plus bruyant que les mots. « Pour la première fois je me dis que si ce silence me brûle, il pourrait tout aussi bien brûler tout autour de moi. Pour la première fois je vois que mon silence peut devenir résistance. » Un roman moderne qui se dévore.
Le silence est à nous, de Coline Pierré, éd. Flammarion, 448 p., 19,90 euros. Dès 14 ans