Maggie pensait passer une année de terminale tranquille. Mais, l’espionne doit reprendre du service…
Maggie est une jeune fille presque comme les autres. Elle va au lycée avec sa meilleure amie Roux et passe le reste de son temps avec son petit ami, Jesse. Oui, mais voilà, elle est aussi une espionne, tout comme ses parents. Alors qu’elle s’est octroyée une pause et est prête à débuter sa terminale, elle doit reprendre du service.
En effet, Maggie a sauvé le Collectif, la société d’espions pour laquelle sa famille travaille (dans le tome 1). En remerciement, le Collectif accuse ses parents de trahison : ceux-ci auraient volé des pièces d’or. Pour sauver la réputation de sa famille, Maggie doit remettre ses habits d’espionne en prenant l’ennemi à son propre piège.
Avec Angelo, l’homme qu’elle considère comme son oncle et qui lui a appris à ouvrir des coffres, elle élabore un plan. Elle va pénétrer chez Dominique Arment, l’homme qui a volé ces pièces d’or, pour récupérer ce butin et innocenter ses parents. Sur le papier tout paraît facile, mais rien ne va se passer comme prévu.
D’autant que, malgré sa volonté de les mettre à l’écart, Maggie va, une fois de plus, impliquer Roux et Jesse, des civils. Entre New York et Paris, cette nouvelle aventure est palpitante (supens, explosion, poursuite…). Et que ceux qui n’ont pas lu le premier tome se rassurent, le roman est parsemé de détails concernant la première mission.
Un livre qui ne manque pas d’action, mais qui aborde aussi deux thèmes primordiaux : la famille et l’amour. Ainsi, Roux, dont les parents voyagent beaucoup, souffre de solitude. Tandis que Maggie a bien du mal à conjuguer vie privée et espionnage… Une histoire agréable à lire et qui pourrait appeler à une suite, pour le plus grand bonheur des lecteurs !
La pire mission de ma vie n’est pas finie, de Robin Benway, éd. Nathan, 384 p., 15,90 euros. Dès 13 ans