Un jeune homme que tous qualifiaient de « mauvais garçon » va voir son destin chamboulé par la rencontre d’un cheval qui a lui aussi bien mal commencé son existence.
Voici une belle histoire qui plonge le lecteur dans l’Angleterre d’après la seconde guerre mondiale. Le narrateur est un grand-père qui souhaite raconter sa vie à son petit-fils, sans aucun doute pour lui montrer que, peu importe le départ que l’on prend dans la vie, on peut devenir quelqu’un de bien.
Tout commence par la présentation de la famille : pas de père et une mère qui doit s’occuper de ses six enfants. Lui était le numéro quatre et comme il le dit « j’avais toujours été un mauvais garçon ». Alors, arrivé à l’école, il fallait bien qu’il fasse honneur à sa réputation…
Mais, voilà, il y avait un cours que le jeune garçon appréciait particulièrement, celui de musique. Il faut dire que Mlle West l’aime bien et l’a même nommé responsable de l’armoire des instruments à percussion. Lui, ce qu’il aime c’est le tambour et il en joue partout. Une habitude qui n’est pas du goût de tous !
Suite au départ de Mlle West, tout s’accélère. il vole une orange, est renvoyé de l’école, puis devient un voyou. Il vole une voiture et se fait arrêter, puis envoyer en maison de correction. Il faudra attendre que M. Alfie, un vieil homme, lui fasse confiance et lui confie le soin d’un cheval mal au point pour que son destin prenne un tout autre tournant…
Un récit touchant agrémenté de photos en noir en blanc. A la fin du livre, quatre annexes avec des clichés d’époque permettent de situer cette histoire dans le temps, mais aussi d’apprendre à connaître une race de chevaux de labour : les Suffolk Punch. Le lecteur découvrira aussi Un ouvrage complet écrit par l’auteur de « Cheval de guerre », Michael Morpurgo.
Mauvais garçon, de Michael Morpurgo, éd. Gallimard jeunesse, 144 p., 8,50 euros. Dès 9 ans