Comme les autres enfants de son royaume, Kaël s’entraîne en attendant la cérémonie qui révélera son animal totem et donc sa place dans la société. Mais pour lui ni loup, ni boeuf ni ours. Le rituel ne désigne aucun totem pour Kaël : il devient alors un Sans-Totem, celui que l’on peut martyriser et dont on peut se moquer. Pourquoi sa haine et sa rancune sont-elles soudain si fortes ?

Comme les autres enfants de son royaume, Kaël s’entraîne dans le monastère en attendant la cérémonie qui révélera son animal totem et donc sa place dans la société. Certains pourront se changer en loup et chasseront pour la tribu, d’autres en boeuf et porteront des charges lourdes, d’autres en aigle, en ours, en caméléon…
Depuis tout petit, Kaël ne rêve que de le découvrir. Mais le jour de la révélation tant attendue arrive et… C’est la douche froide. Le rituel ne désigne aucun totem pour Kaël. Pour tout le monde, il devient alors un Sans-Totem, celui que l’on peut martyriser et dont on peut se moquer.
Va-t-il rester un paria, ou devenir quelqu’un d’autre ? Quelqu’un de différent. De plus inquiétant et de rancunier. Il veut s’en prendre violemment à son amie Lana, qui vient pourtant de le défendre, car une voix lui dit qu’elle ne peut pas le comprendre. Mais il s’arrête à temps en se demandant qui il est, ce qu’il est…
Un album très original qui évoque les différences, la rancune, l’envie, le bien et le mal mais aussi la force de l’amitié. La voix que Kaël entend fait penser au petit diable juché sur une épaule, quand un ange l’est sur l’autre. Les illustrations modernes plairont aux jeunes lecteurs. Vivement la suite.
Kaël T1 Le sans totem, d’Olivier Gay, illustré par Kan-J, éd. Drakoo, 64 p., 13,90 euros. Dès 11 ans