Quand la vengeance devient une raison d’être

Entre le cœur et la justice, les desseins d’un fils de yakuza sont racontés dans ce magna, où un lycéen se transforme en tueur.

Sôji Sanada est un lycéen à l’esprit et au corps affûtés, toujours prêt à secourir les gens dans le besoin. Pourtant, Sôji est loin d’être populaire. Et pour cause, il est le fils d’un yakuza, le chef de l’un des plus grands gangs de la région, le clan Takeshiro, ce qui lui vaut d’être craint et détesté.

Sa vie bascule totalement le jour où il découvre, sur le pas de sa porte, que l’ensemble de sa famille a été tuée. Dès qu’il comprend qu’il a tout perdu, il hurle : « Qui a fait ça ? » Et « Pourquoi ? » Animé par une soif de vengeance, le jeune homme est désormais prêt à tout pour retrouver le meurtrier.

Si 72 personnes ont été tuées d’un côté, aucune victime n’est à déplorer de l’autre. Il s’agissait donc d’un groupe bien organisé qui a laissé du sang sur son passage et un étrange dessin : un étrange visage avec un sourire. Cette enquête va le mener à la découverte de nombreux secrets sur sa famille…

Ce manga s’intéresse donc aux yakuzas, ces organisations criminelles japonaises connues pour leur sens de la tradition et de l’honneur. Et il existe une structure hiérarchique importante. Le chef joue le rôle de parent protecteur tandis que les membres subalternes lui doivent loyauté et obéissance. Un manga où le sang coule…

Brave Bell, de Meeb, illustré par Okane, éd. Doki Doki, 192 p., 7,50 euros. Dès 14 ans

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