Billy fait une rencontre extraordinaire qui l’amène à mieux connaître une fille exceptionnelle : Jane, la calamité des bandits. C’est sûr et certain, sa copine d’école est plus courageuse que mille shérifs, même si elle est une fille.
Billy est de retour, mais pas de panique pour ceux qui ne le connaissent pas encore. Ils pourront découvrir ses nouvelles aventures et auront envie de lire Mon nom à moi, c’est Billy. Le jeune garçon vit au temps du Far West chez les Fox depuis que sa maman « est au ciel » et que son papa est parti loin.
Ce matin, Billy fait une rencontre extraordinaire. Pour lui c’est ce que les adultes appellent un coup de foudre, mais cela lui arrive avec un cheval. « J’avais la chance de me trouver face à une authentique merveille ! » Mais ce magnifique animal appartient malheureusement à Loveless, la brute épaisse de l’école.
Alors que ce dernier s’apprête à frapper Billy, le voici dans l’abreuvoir, suite à une ruade de Tornade. Loveless menace déjà sa monture : « tu vas voir ce que tu vas prendre ! » Billy craint vraiment pour son « héros à quatre pattes ». Il veut le détacher, mais voici qu’un homme attrape son bras très fort et l’en empêche : le père de Loveless.
Heureusement Jane arrive à ce moment là et appelle son père à la rescousse. Le gentil épicier débarque, arme au poing. Et comme la scène a attiré beaucoup de curieux, Loveless père renonce aux sanctions. Billy découvre ainsi que sa copine d’école est plus courageuse que mille shérifs.
Une nouvelle histoire qui plonge le lecteur dans le Far West, mais qui est profondément moderne. Une fille peut-elle être cheffe d’une bande ? Si c’est Jane, aucun doute. Courageuse et maline, elle l’a démontré en libérant Tornade des griffes de ces brutes. Entre filles, il faut bien se serrer les coudes…
Billy – Le bon, la brute et l’héroïne, de Loïc Clément, illustré par Clément Lefèvre, éd. Little Urban, 32 p., 14,50 euros. Dès 4-5 ans