La conversation imaginaire d’une jeune fille d’aujourd’hui avec son arrière-petite-fille vivant un siècle plus tard sur une Terre dévastée par les catastrophes naturelles.
2012. Anna, jeune Norvégienne d’aujourd’hui préoccupée par le sort de la planète, fait d’étranges rêves très réalistes. Elle consulte un psychiatre qui lui indique qu’elle a simplement beaucoup d’imagination. Mais, à la veille de ses 16 ans, dans son sommeil, elle « devient » Nova, son arrière-petite-fille en 2082…
Sur une tablette, apparaissent des espèces animales qui, tour à tour, s’éteignent. Anna est ainsi alertée de l’état dramatique dans lequel se trouve la planète à la fin de ce siècle, Anna n’a plus qu’une obsession : trouver le moyen d’influencer le présent pour garantir à ses descendants un avenir moins sombre et, surtout, plus vert.
Une fable philosophique pleine d’optimisme sur le climat et l’environnement. Un roman qui permet d’alerter les adolescents sur des sujets qui sont souvent bien loin de leurs priorités comme le dit l’héroïne : « Nous sommes une génération égoïste. » Une jeune femme moderne à laquelle les lecteurs vont s’identifier facilement.
Jostein Gaarder a d’abord été professeur de philosophie et d’histoire des idées à Bergen avant de se consacrer à l’écriture. Son roman Le Monde de Sophie a connu un succès planétaire. En parallèle de son activité littéraire, il a créé la fondation Sophie pour la préservation de l’environnement et est donc bien placé pour parler d’environnement.
L’héritage d’Anna, de Jostein Gaarden, éd. Le Seuil, 228 p., 14 euros. Dès 12 ans