Une encyclopédie richement illustrée sur les coutumes, les superstitions, les découvertes et les inventions liées à la saleté et à l’hygiène.
Dans l’Égypte antique, hommes et femmes s’épilaient presque entièrement le corps pour se prémunir des maladies de la peau, des poux, mais aussi pour avoir moins chaud. Napoléon, lui, veillait particulièrement à son hygiène dentaire. Comment se lavent les astronautes ?
Des sujets et des périodes historiques diverses sont abordés pour découvrir des mœurs, des découvertes et des inventions liées à la saleté et à l’hygiène. Illustré avec talent et humour par Piotr Socha, cet ouvrage grand format permet aussi au lecteur d’en savoir davantage sur des coutumes et superstitions liés à la propreté.
Les Romains consacraient des heures à leur bain, qui était pour eux un divertissement. Ils se rendaient souvent aux thermes pour se baigner à plusieurs. « Les thermes étaient à la fois un parc aquatique et un spa. Un espace de relaxation et un lieu de réunions mondaines ou professionnelles. »
Au Moyen Âge, en revanche, plus question de se laver. On considérait que l’être humain est composé d’une âme immortelle et d’un corps qui retient cette dernière prisonnière et l’incite au péché. On préfère alors se concentrer sur les besoins de l’âme et de veiller à sa pureté que de se préoccuper du corps, qui finira rongé par les vers…
Le savon, le shampooing, la crème pour le visage, le maquillage mais également les toilettes, et autres trouvailles, banales en apparence, du moins aujourd’hui, possèdent une longue et pittoresque histoire. On apprend ainsi que la chasse d’eau fait partie des inventions les plus importantes.
C’est sale !, de Piotr Socha, éd. La Martinière jeunesse, 220 p., 21 euros. Dès 8 ans