Coup de coeur pour cet album à l’humour dévastateur : Antonin Louchard signe un nouvel album terriblement drôle !
Qui ne s’est jamais demandé pourquoi les lapins ne portent pas de culotte ? Dans ce grand album, Antonin Louchard répond enfin à cette question avec un humour décapant ! Une histoire qui attendrira les petits, mais qui plaira également aux grands pour la critique acerbe de la société. Eclats de rire garantis pour tous !
Et cela commence dès la première page : « Il était une fois un petit lapin qui s’appelait Glpmftpgrzou. (…) comme ce mot est impossible à prononcer, nous l’appellerons tout simplement Zou. » Le lecteur découvre la vie de ce charmant petit animal qui, comme les lapins n’ont pas inventé l’école, passe ses journées à gambader…
Ce matin-là, Zou était particulièrement heureux car il était amoureux ! Alors, il chantait… Lorsqu’il se retrouve devant Betty, sa dulcinée, avec son bouquet de fleurs, il lui déclame sa flamme. Mais, cette dernière semble être insensibvle à tous ces efforts ! Et pour cause, Betty est très convoitée. Comment se démarquer des autres prétendants ?
Zou est très motivé et fait preuve de beaucoup d’imagination… Mais, rien n’y fait. Betty n’est pas intéressée. « Il faut dire que les cadeaux de Zou restent des cadeaux de lapins, des choses un peu cucul en somme. » Un jour, Zou trouve un objet coloré que les humains ont fait tomber : une culotte rouge ! Et là, Betty le repère aussitôt !
Mais, les autres lapins n’étaient pas bêtes, ils comprennent vite où ils peuvent trouver des culottes et bientôt en portent tous. Les oiseaux peuvent ainsi découvrir des tâches colorées dans les champs tels des tableaux de maîtres. Le souci vient des rapaces qui eux aussi sont attirés par toutes ces couleurs et foncent sur les pauvres lapins.
Et ce n’est même pas le seul souci des lapins qui ont créé une société qui ressemble en tout point à celle des hommes : ils se battent pour trouver des culottes et surtout pour les conserver. On s’échange des culottes contre des carottes, des milices doivent protéger l’ordre social… « Pour couronner le tout, Betty finit par quitter Zou. »