Quand on en a marre de ses cauchemars

Un petit garçon en a marre de ses cauchemars, mais au final, la bonne solution c’est ne pas de s’en débarrasser, mais de les apprivoiser. Une adorable histoire toute tendre qui sublime la force des rêves et de l’imagination.

« Au départ, il n’y en avait qu’un. Un tout petit cauchemar qui venait se percher sur mon lit le soir, avant de se faufiler dans mes rêves pour les teinter de noir. Un deuxième s’est glissé dans ma chambre par une nuit sans étoile. Un troisième est apparu un soir d’orage. »

Mais quand le quatrième est arrivé, le petit garçon s’est énervé. « Ca suffit maintenant ! Allez-vous-en ! » Les cauchemars ont d’abord été surpris, personne ne leur parlait ainsi. Le dernier arrivé s’est alors exprimé expliquant qu’un cauchemar ne quitte jamais « son » enfant et que c’était comme cela depuis la nuit des temps.

Comment s’en débarrasser ? L’enfant a alors une idée. Il ne va plus dormir. Face à ce fort tempérament, les cauchemars se réunissent et lui proposent au final de partir, s’il trouve une autre chambre où chahuter. Le garçon accepte le marché. Mais la quête s’avère compliquée.

Louison n’a pas assez d’imagination. Chez Orphée, le problème c’est la décoration. Pas question de s’installer chez Esther, qui habite sur un bateau, l’un d’eux a le mal de mer. Marin, lui, n’a sûrement peur de rien avec son gros chien. L’enfant se met en colère comprenant que les cauchemars n’en avaient rien à faire.

Il fallait tenir bon et trouver une solution. « Le lendemain, Maman m’a emmené choisir une plante contre les mauvais rêves. Puis nous avions fabriqué une couverture anti-cauchemars Nous avons ajouté une veilleuse près de mon lit et plein de belles histoires sur ma table de nuit. »

Si cela a d’abord fonctionné et réussi à les repousser, les cauchemars ont fini par revenir l’embêter. Une adorable histoire pour tous les enfants. Cet album plein de tendresse illustre le besoin d’imagination et la puissance des rêves qui peuvent rendre les peurs toutes petites.

La grande peur de mes petits cauchemars, de Rosalinde Bonnet, éd. Père Castor, 32 p., 14,50 euros. Dès 3 ans

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