Quand un écureuil veut parcourir le vaste monde…

L’écureuil rêve d’un endroit calme et silencieux, loin de sa bruyante forêt. Mais dans ce vaste monde qu’il imagine, il emmènerait bien ses amis car avec eux tout est mieux. Une histoire magnifiquement illustrée pour comprendre la richesse de ce que l’on possède déjà.

« Aujourd’hui, l’écureuil n’a aucune envie de courir ni de s’amuser dans la forêt. Pour lui, c’est comme si toute la forêt vrombissait et bourdonnait dans sa tête. » Il rêve d’un endroit calme et silencieux, bien loin de sa bruyante forêt. Le bouc lui a déjà raconté que dans le vaste monde il y a tout ce que l’on peut désirer.

« Il n’y aurait rien. Juste l’écureuil et le silence. » Mais alors qu’il se met à imaginer à quoi cela pourrait ressembler, il réalise qu’avoir un bon ami pour lui tenir compagnie serait sûrement bien utile dans cet endroit désert : peut-être le hérisson ? Avec lui, tout pourrait être tellement plus drôle.

Lorsque la nuit tombe, tout devient plus inquiétant, alors emmener un ami puissant, comme l’ours, pourrait être judicieux. Ils seraient en sécurité avec lui. Il faudrait juste lui trouver à manger car il est toujours affamé. L’écureuil, lui, se contente de peu, alors il serait heureux.

Pourquoi ne pas prendre aussi avec lui quelqu’un qui sache raconter les histoires, comme le bouc par exemple ? Il n’y aurait plus alors qu’à ajouter quelques oiseaux, quelques arbres, et des rochers comme dans sa forêt. Une histoire touchante et très tendre sur l’amitié, magnifiquement illustrée pour réaliser que le bonheur est déjà là.

L’écureuil et le vaste monde, de Sebastian Meschenmoser, éd. Mineditions, 48 p., 15 euros

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