Dans cette belle histoire d’amitié entre un jeune garçon et une baleine, il est aussi question de maladie mentale, de famille et d’environnement. Un roman captivant où l’on découvre ces cétacés si particuliers.
Tandis que sa mère est hospitalisée, Rio part à contre coeur vivre en Californie chez sa grand-mère. Triste et perdu, il se referme sur lui-même. Jusqu’à ce que, sur la plage, il rencontre une drôle de fille : Marina vit sur un bateau avec son père qui organise des excursions pour observer la faune marine et les baleines en particulier.
En leur compagnie, Rio retrouve le sourire et découvre le monde fascinant des cétacés. Mais il découvre aussi que sa mère était une passionnée de ces animaux. Au musée d’Ocean Bay, il la voit sur des photos : petite et surtout avec le sourire. Qu’il semble loin ce temps… A Londres, elle a plutôt tendance à pleurer.
Le jour d’une sortie en mer, Rio tombe accidentellement à l’eau. Une baleine grise surnommée Bec Blanc lui vient en aide. Rio tisse un lien très fort avec elle, tout comme sa mère à son époque. Le jeune garçon la comprend. Et pour cause, il entend l’écho des baleines : il sait ainsi où elles vont apparaître lorsqu’elles ressortent respirer.
Mais Bec Blanc disparaît subitement. Rio et Marina partent alors à sa recherche, persuadés qu’elle court un grave danger. Désormais, Bec Blanc est leur amie et l’océan Pacifique leur maison. Rio est persuadé qu’en sauvant la baleine, il aidera aussi sa mère à aller mieux. Il va être soutenu par sa grand-mère qu’il apprend à connaître.
Hannah Gold enchante de nouveau le lecteur dans une aventure où un enfant et un animal se rencontrent et se comprennent comme dans April et le dernier ours. Un roman joliment illustré en noir et blanc qui se dévore. Les lecteurs vont en apprendre davantage sur ces animaux menacés et s’identifier aux deux jeunes héros.
Rio et la baleine perdue, de Hannah Gold, éd. Le Seuil jeunesse, 304 p., 14,50 euros. Dès 9 ans