Voici le premier tome de la trilogie Inferni : Anton, 9 ans, doit aller vivre chez sa tante Méryl qu’il n’a pas vue depuis des années… Elle vit dans un manoir lugubre, où se passent des choses étranges !
Le temps que ses parents règlent les détails de leur divorce, Anton, âgé de neuf ans, doit aller vivre chez sa tante Méryl qu’il n’a pas vu depuis des années… Elle vit dans un manoir lugubre… En outre, sa tante n’est pas des plus accueillantes. Le garçon déambule alors à la recherche de sa chambre.
Tout à coup, il est poursuivi par un petit bouc ! Heureusement, l’employée de maison, Léonie, une femme bien en chair, qui semble connaître l’animal le dispute. Puis, elle part préparer des crêpes pour Anton. Elle explique alors au nouvel arrivant que Méryl est renfermée et peu avenante depuis le décès de son mari.
Pour sa première nuit, Anton n’est pas au bout de ses surprises. En effet, une sorte de poupée de chiffon s’anime et le drap de son lit se soulève. Heureusement, il calme le tout à coups de batte de base-ball… Au réveil, il se rend dans sa nouvelle école et devient d’emblée le souffre-douleur de certains élèves… Décidément rien ne lui sera épargné !
Inferni a tout pour plaire aux jeunes lecteurs. Le héros est un garçon de 9 ans auquel ils pourront tous s’identifier. La tension monte avec la découverte de cette étrange demeure lugubre qui, dans la vraie vie, en effraierait plus d’un. Les enfants seront touchés par Anton qui fait face aux phénomènes paranormaux et au harcèlement de ses camarades.
L’intrigue de David Bouriau est haletante. Très rythmé, le récit est aussi émaillé de petites touches d’humour. Et que dire de tous ces mystères… La fin de l’album laisse entrevoir de belles choses pour le tome 2… Aux dessins,Grelin, un artiste qui a déjà fait montre de jolies choses propose cette fois des illustrations plus mangas que d’habitude.