Roger a beau être un rhino, il ne rêve que d’une chose : voler ! Et il va tout faire pour y parvenir, malgré les rires…
« Il paraît que les rhinos ne savent pas voler. Tout ça parce qu’ils sont gros, lourds et pas très véloces… » Mais, Roger n’est pas comme ses congénères car, lui, est un doux rêveur. Et peu importe qui il est, il sait ce qu’il veut ! Alors, il tente une première fois : une corde et des draps pour faire un parachute… et chute !
Cet échec ne l’arrête pas, Roger essaie encore ! Et encore. Et encore. Peu importe les chutes innombrables et les échecs, il poursuit son rêve sans se préoccuper des moqueries autour de lui. You, la girafe au long cou et Pat le suricate ne sont pourtant pas tendres avec lui : « T’as perdu la tête. » et « T’as trop de bourrelets grassouillets. »
Ah non Roger n’est pas bête, et comme rien ne l’arrête, il s’entête ! Il se fabrique des engins pour s’envoler, enfin. Il ne manque pas d’imagination, ça non. Mais, au lieu de forcer l’admiration, il ne provoque que des réflexions. Babouin et chimpanzé, eux non plus, ne sont pas franchement gentils.
Eurêka ! Roger finit par trouver l’invention qui le fera décoller… Et ce jour-là, les autres animaux en resteront coi. Une magnifique histoire sur un héros qui ne renonce pas à ses rêves malgré toutes les moqueries et les a priori. L’humour, des dialogues notamment, plaira aux petits et aux grands.
Rhino vole, de Ryan Higgins, éd. Père fouettard, 40 p., 13 euros. Dès 4 ans