La vie de Cate s’écoule paisiblement. Mais tout bascule. Sa mère décide de quitter Melbourne pour s’installer à Londres et entraîne Cate à choisir entre vivre avec son père en Australie ou partir en Europe.
Entre le lycée, la semaine chez sa mère et le week-end avec son père, la vie de Cate s’écoule, douce et joyeuse. Alors pourquoi faut-il que tout s’effondre ? Lorsque sa mère décide de quitter Melbourne pour s’installer à Londres, Cate se retrouve face à un choix déchirant.
D’un côté, il y a son père avec qui elle passe de bons moments à s’inventer des vies. Il peut l’appeler à la sortie du lycée et lui dire de passer par derrière car il est poursuivi et qu’il ne faut qu’ils se fassent repérer. Mais ce jeu les mène à avoir un accident de voiture très grave qui les fait passer plusieurs jours à l’hôpital.
De l’autre côté, il y a sa mère qui a refait sa vie avec Sam. Ce dernier a donc trouvé un nouveau travail à Londres et l’a accepté. Elles doivent aller le retrouver. Mais Cate veut rester en Australie avec son amie Cecile. D’autant que cette dernière a besoin d’elle : ses parents vont aussi se séparer.
Comment faire un choix entre ses parents ? Tout se décidera au tribunal, où chacun va devoir apporter les arguments convaincants pour faire basculer la décision du juge. Le père de Cate est-il inconscient et trop immature pour s’occuper de sa fille ? Quel avenir attend Cate loin de chez elle, en Europe ?
Un roman dans lequel on plonge avec plaisir. Les lecteurs vont s’attacher à cette héroïne à qui ils vont facilement s’identifier. Il y a des passages très drôles, notamment ceux avec son amie loufoque CC qui s’invente une histoire d’amour. Il y a aussi des moments touchants comme la déclaration émouvante de Cate devant le juge.
Dis-moi que la vie est belle, de Barry Jonsberg, éd. Flammarion, 328 p., 18,90 euros. Dès 13 ans