Romane et Simon, en vacances chez leurs grands-parents, font la connaissance de Yoska, un garçon gitan dont la famille vient de s’installer dans le champ voisin. Ils deviennent amis, mais ce lien est menacé par les préjugés et la violence de certains adultes.
Comme chaque année, Romane et Simon passent l’été chez leurs grands-parents. L’aîné propose à sa petite soeur de construire une cabane. Alors qu’ils ont des difficultés à réaliser leur tipi, ils font la connaissance de Yoska, un garçon gitan dont la famille vient de s’installer dans le champ voisin.
Les adultes du village ne voient pas cette arrivée d’un bon œil, persuadés que des vols sont réalisés par les nouveaux arrivants. Des tensions éclatent, menaçant la complicité naissante entre les trois amis. Les enfants vont devoir apprendre à dépasser les préjugés s’ils veulent donner une chance à leur belle amitié.
Simon et Romane, contents de ne plus être seulement deux, invitent leur ami à la maison. La grand-mère Mariette, qui pense avoir des origines gitanes, a plutôt tendance à défendre les « Roms », alors que le grand-père François, lui, est plus mesuré. A la maison aussi, la tension est donc palpable. Mais ils ont tous les deux bon coeur.
Une belle histoire où le monde des enfants empli d’innocence et d’amitiés sincères, sans prise en compte des différences, est confronté à celui des adultes et de ses préjugés. Un roman sur la tolérance qui va plaire aux lecteurs dès 9 ans qui vont pouvoir facilement s’identifier aux personnages.
L’été du tipi, de Véronique Olivier-Barberon, éd. Alice jeunesse, 128 p., 13 euros. Dès 11 ans