1920. Élisabeth fuit son orphelinat breton et débarque à Paris à la recherche de ses parents. Avec un seul indice : une photo et une adresse au dos. Elle va sillonner la capitale, rencontrer des personnages hauts en couleurs et parfois magiques…
1920, Elisabeth, une petite orpheline bretonne s’enfuit de chez les « petites soeurs », un quignon de pain dans la poche. Direction Paris. Elle a calculé qu’elle devrait mettre 28 jours pour y parvenir. Et c’est le cas. Elle débarque dans la capitale avec pour seul bagage une photo de ses parents et un maigre baluchon.
Elle sait juste que ce cliché a été pris rue Marbeuf. Grâce à trois clochards dont Pascal, un sacré personnage, elle y parvient sans encombre, et c’est au dernier étage d’une chambre de bonne qu’elle trouve refuge. Là, sous les toits de Paris, elle rêve de retrouver ses parents. Mais elle ignore que l’immeuble est envahi de Schmolls…
Une histoire qui mêle enquête, aventure, fantastique et mystères. Elisabeth est attachante et n’a vraiment pas froid aux yeux. Elle est déterminée à retrouver ses parents et ne recule devant rien. Avec elle, le lecteur va des quartiers huppés à la prison de la Santé en passant par les Halles et la Bastille.
Vincent Cuvellier embarque le lecteur dans ce Paris d’après-guerre où se croisent les bourgeois (« rupins ») et les clochards, les bonnes logeaient sous les toits, les jeunes dansaient la java, les voitures démarraient à la manivelle et l’électricité était précieuse. Les illustrations de Guillaume Bianco apportent une touche de poésie supplémentaire.
Elisabeth sous les toits, de Vincent Cuvellier, éd. Little Urban, 336 p., 12,90 euros. Dès 9 ans