Tess découvre un jour en lisant quelques lignes écrites par son père que ce dernier n’est pas son géniteur… Sa vie bouleversée, elle se mure dans le silence.
Adolescente sans histoire, Tess, malgré ses rondeurs, s’efforce de toujours se montrer sous son meilleur jour. Mais, elle voit son monde s’écrouler quand elle découvre, par accident, quelques lignes écrites par son père sur sa naissance : « Ce n’était pas ma fille. C’était sa fille – la sienne et celle d’un donneur de sperme… »
Bouleversée par ce qu’elle vient d’apprendre et ne supportant plus le mensonge, elle se mure dans le silence, refusant de prononcer la moindre parole. Comment retrouver sa voix, quand elle ignore encore qui elle est ? Et si son silence déliait les langues et permettait de révéler d’autres secrets ?
Annabel Pitcher décrit avec force et justesse les bouleversements de la vie de son héroïne, la quête de son identité, biologique et émotionnelle, son travail d’acceptation, des autres et d’elle-même. Un portrait d’adolescente sensible. L’héroïne, touchante et écorchée vive marquera tous les lecteurs qui se souviendront longtemps d’elle.
Les critiques sont déjà unanimes comme celle du Guardian : « Je suis le tonnerre est une pépite rare : le personnage principal est le genre d’héroïne dont nous avons bien besoin. Pas la fougueuse héroïne populaire que l’on aimerait être, mais une héroïne bien réelle, qui cherche à asseoir son identité, une héroïne qui nous ressemble. »
Je suis le tonnerre, d’Annabel Pitcher, éd. Albin Michel, 496 p., 17,90 euros. Dès 13 ans