L’arrivée d’une petite souris dans la classe fait comprendre à Kaïg qu’il vient du peuple des Korrigans et possède le pouvoir de parler aux animaux. Une histoire touchante qui aborde le thème des différences, sur fond de légende et des pouvoirs magiques.
Kaïg a une petite différence avec les autres élèves : ses oreilles sont pointues. Certains de ses camarades en profitent pour se moquer de lui. Ainsi, Julie et ses copines se mettent à chanter : « Kaïg a les oreilles pointues, turlututu chapeau pointu ! » Heureusement, Kaïg peut compter sur le soutien de Garance, sa meilleure amie.
« Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir-là, j’ai observé longtemps mes pieds : quelques poils roux se dressaient sur mes orteils. Oh, ils n’étaient pas très longs, mais ils formaient quand même un petit duvet, comme le lichen ocre qui recouvre parfois les rochers. Était-ce normal ? »
Et quand il interroge ses parents, ceux-ci semblent bien embêtés. Le lendemain, la maîtresse apporte une souris blanche dans une cage ; ce sera la nouvelle mascotte de la classe. Mais celle-ci parvient à s’échapper. Des cris retentissent partout dans la classe. L’animal se réfugie sous une armoire.
Kaïg, lui, sent comme la souris a peur. Il se penche et s’adresse à la souris : « Allez, viens ! » La petite bête semble le comprendre : elle vient se blottir dans le creux de sa main. C’est comme s’ils étaient liés tous les deux. Il va bientôt comprendre qu’il possède un incroyable pouvoir.
Et pour cause, Kaïg vient du peuple des Korrigans. Ces lutins légendaires vivent en Bretagne et possèdent le pouvoir de parler aux animaux. Kaïg va devoir apprendre à transformer ses particularités en pouvoirs fantastiques. Une histoire touchante qui met en scène un adorable héros qui plaira aux lecteurs.
Kaïg, de Eric Simard, illustré par Jean-Loup Felicioli, éd. Syros, 40 p., 15,95 euros. Dès 6 ans