Quand des contes venus d’ailleurs sont à dévorer

Un conte venu du Pérou, mais aussi Tom Pouce et l’histoire d’une petite fille rusée qui va échapper à une méchante ogresse. Trois livres de la collection « Les classiques du Père Castor » à découvrir pour s’évader.

Un singe gourmand se régale de tout ce qu’il trouve : une mangue par-ci, une banane par là. Jusqu’au jour, où il découvre une chose étrange et toute dorée… Un épi de maïs ! Il ne peut résister à la tentation d’y goûter et se régale. Il préfère le garder pour son dîner et pour ce faire doit le cacher. Mais où ?

Après avoir vérifié que personne ne le regarde, il l’enterre au pied d’un vieux palmier. Le soir, le singe a hâte de retrouver son trésor, mais le palmier refuse de le lui rendre… L’animal ne se laisse pas décourager et menace l’arbre de le brûler. Mais, catastrophe, le feu ronronne : « Laisse-moi tranquille« .

Le singe va ensuite aller à la rivière pour éteindre le feu, puis voir le tapir et le jaguar avec toujours le même résultat et la même phrase prononcée « Laisse-moi tranquille« . Alors, toujours aussi motivé, le singe rend visite aux chasseurs pour leur annoncer qu’il sait où se cache le félin. Et tout se met en place et s’enchaîne.

Ce conte ritournelle venu du Pérou raconte comment les Indiens ont découvert la culture du maïs. Les enfants aiment ce genre d’histoire avec des répétitions comme un refrain dans une chanson. Et les animaux plaisent beaucoup aux plus jeunes. Les dessins illustrent bien les scènes et la malice du singe est bien rendue.

Le singe et l’épi de maïs, de Nadia Gypteau, illustré par Guillaume Plantevin, éd. Père Castor, 24 p., 4,40 euros. Dès 3 ans

Dans la même collection, les éditions du Père Castor proposent Tom Pouce, célèbre conte des frères Grimm. Le petit prix rend accessible cette histoire revisitée par des illustrations colorées et pleines d’humour. Un récit sur la différence qui amène le lecteur à vivre une merveilleuse aventure.

Enfin, le troisième ouvrage est une histoire de ruse. Une petite fille vit dans la montagne du Liban avec ses parents. Ceux-ci se sont absentés pour travailler. Une ogresse déguisée en profite pour, par trois fois, enlever la fillette. Mais celle-ci est rusée et trouve toujours un moyen de s’enfuir. Un conte drôle et plein de malice !

Une petite fille à croquer, de Christine Frasseto, illustré par Geneviève Godebout, éd. Père Castor, 24 p., 4,40 euros. Dès 3 ans

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