Revoilà Rose-Lou dans ces mésaventures loufoques : deux nouveaux tomes à lire pour rire et en redemander.
Tout commence sans surprise : Rose-Lou est punie, alors elle raconte sa vie dans son journal « même pas secret ». Selon elle, elle est enfermée dans sa chambre sans raison puisqu’elle n’a pas fait de bêtises, mais a réalisé deux sauvetages. Pour tout comprendre Rose-Lou va « raconter la véritable vérité ». Ouf !
Mais, tout d’abord il faut remonter le temps. Aucun problème : Rose-Lou possède un réveil pour cela. Le début de soirée se déroule à merveille : papa rentre du travail au moment où sa chère fille et ses jumeaux de frères finissent de dîner. Et il a une surprise : il emmène tout le monde au cirque !
Alors qu’elle se réjouit, Rose-Lou va vite déchanter. Ses parents refusent de se mettre près de la piste. Dans les gradins, Marcel et Léon, les monozygotes, n’auront pas peur. Puis, alors que la fillette fait la tête, elle aperçoit un nez rouge sous les marches. N’écoutant que son courage, elle va le récupérer.
Pour elle, c’est sûr un clown sans son nez rouge est un clown au chômage… Mais, arrivée dehors il fait nuit noire. Comment retrouver la caravane du clown ? Et comme rien ne l’arrête, entre temps, elle se trouve une cause à défendre : libérer les ouistitis enfermés dans une cage. Supra-Rose-Lou va les aider !
La réaction des adultes, en revanche, n’est pas vraiment celle escomptée par Rose-Lou. Le clown va bien la remercier pour ses efforts, mais lorsqu’il va apprendre qu’elle a laissé les singes s’échapper, il va être furieux comme tous les autres. Ses parents vont lui expliquer qu’ils l’aiment même s’ils la punissent…
Rose-Lou est une sorte de Caliméro des temps modernes : tout ce qui lui arrive est injuste car évidemment, elle ne fait jamais de bêtises. On retrouve l’humour de Laurent Audouin, l’illustrateur des enquêtes de Mirette, qui se marie à merveille avec celui de l’auteur, Pakita (une publicité sur les oignons est à pleurer de rire !).
Le fait que Rose-Lou s’adresse directement au lecteur rend le récit encore plus vivant : « Là, comme je vais aller dehors, pour que tu respires un peu toi aussi, je t’écris un nouveau titre. » Les dessins sont présents un peu partout dans les pages et accentuent le côté drôle des « zaventures » de la fillette aux couettes !
Rose-Lou Trop c’est mieux que pas assez, de Pakita, illustré par Laurent Audouin, éd. Nathan, 80 p., 7,90 euros. Dès 8 ans
intéressant à échanger avec l’enfant car on peut partager ensemble les deux visions(l’enfant qui ne se rend pas compte de sa bêtise et l’adulte qui peut ainsi expliquer que ses actes peuvent avoir des conséquences…)