Quand les grands-pères sont les héros

Voici trois livres qui mettent en avant les grands-pères. Tendresse et poésie au programme !

« Le mercredi, c’est Papy qui s’occupe de moi. Enfin, « s’occupe de moi », c’est vite dit… Ce n’est jamais lui qui choisit ce qu’on va faire dans la journée ! Et ce matin, Papy me demande : – Tu veux aller au parc ou à la bibliothèque ? – Hum… Je ne sais pas trop ! Et toi ? – Moi ? Ça m’est égal ! »

Quand papy a fini son café, ils vont finalement à la bibliothèque. De retour à la maison, le garçon doit, comme chaque semaine, choisir ce qu’il veut au déjeuner entre des frites ou de la purée. Il propose des pâtes pour changer, mais son grand-père s’énerve et lui dit : « Ah non, c’est des patates ou rien ! »

A table, papy demande ce qu’il veut faire l’après-midi : ramasser des fraises dans le jardin ou cueillir des cerises ? Le petit fils boude… Il en a marre de prendre toutes ces décisions. Plus tard, il propose à son grand-père de tout décider. Le vieil homme grogne et lui dit qu’il préfère regarder la télévision…

Ce mercredi bien mal commencé va finalement se dérouler comme aucun autre avant. Ces deux-là vont apprendre à se découvrir et passer un agréable moment. Un livre adorable pour les petits, très agréable à lire. Les illustrations montrent bien les expressions des personnages et donc leur joie d’être ensemble.

C’est Papy qui choisit, de Jean Leroy, illustré par Jean-Luc Englebert, éd. L’école des loisirs, p., 10,50 euros. Dès 3 ans

Cet ouvrage raconte l’histoire tendre et poétique d’un grand-père et son petit-fils. Le petit garçon trouve son grand-père très grand. Grand et gros. Ainsi, lorsqu’il pose sa petite tête sur son ventre, il entend des bruits vraiment étranges, mais son grand-père le rassure : « C’est l’intestin qui grêle après le colon. »

Et quand il plonge ses petites mains dans celles de son aïeul, celui-ci lui dit : « Je suis une vieille coque de noix et toi, tu en es le fruit. » Quant à son parfum, c’est un mélange : celui de la cave, des outils, des clous et vis, des produits à ne pas toucher, d’humidité… Au final, le grand-père est lui-même l’ensemble de tout cela.

Parfois, le grand homme qui est gourmand croque les joues, les bras et le cou de son petit-fils. Et ainsi, ils jouent à l’Ogre et au Petit Poucet. Ils rient de bon coeur. Si la famille dit que le vieux monsieur est « sourd comme un pot », le petit garçon, lui, s’amuse avec les oreilles de son grand-père et y glisse des secrets.

Alors, lorsqu’il dort pour toujours, il reste tous ces souvenirs… Un magnifique album qui fait fondre à chaque page. Les paroles du grand-père sont comme des poèmes et les réflexions du garçon sont drôles. Les dessins en grand format montrent le monde à travers les yeux d’un enfant. On sent bien l’amour qui lie ces deux êtres.

Mon grand-père, de Christine Schneider, illustré par Gilles Rapaport, éd. Seuil jeunesse, 32 p., 13,50 euros. Dès 4 ans

Quelle rigolade avec le grand-père de Maud et Pierre ! Les deux petits cochons passent leurs vacances chez lui et ils ne s’ennuient pas… Le matin, ils font de la gymnastique, puis ils cueillent des champignons, ils saluent une vache, puis cuisinent. Attention à ne pas faire brûler le plat !

Après la sieste, c’est l’heure de la balançoire. Le soir venu, Maud et Pierre découvrent un coffre au grenier et y trouvent des boites, une canne à pêche et un accordéon. Ils demandent aussitôt à leur grand-père de jouer un air. Il leur promet d’en jouer le lendemain, de manger des pêches et d’aller à la pêche… Mais c’est l’heure de dormir.

Le chapitre suivant raconte les aventures des enfants à la pêche. Le troisième « Rock-A-Bibi » explique comment tous trois se retrouvent à faire un concert dans le salon pendant une heure. Le poulpe, rencontré à la pêche se fait prêter l’accordéon et le ver-de-terre, lui, pousse la chansonnette…

Une histoire drôle qui montre bien la complicité qui existe entre le grand-père et ses petits enfants. Le lecteur va être attendri et va rire. En résumé, tout comme les trois personnages, il va passer de bons moments. Le texte est intégré dans les dessins ou inversement. Cela permet une lecture simplifiée pour ceux qui lisent déjà seuls.

Le grand-père de Maud et Pierre, de Isabelle Bonameau, éd. L’école des loisirs, collection Mouche, p., 7,50 euros. Dès 6 ans

1 réflexion sur « Quand les grands-pères sont les héros »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *