Quand être le meilleur signifie être soi

Gontran vient d’une famille de champions. Tous s’accordent à dire qu’un jour, ce sera lui, le meilleur d’entre eux. Pour cela, Gontran doit trouver son humain, qui trottinera à ses côtés pendant les concours canins. Ce sera Isa. Et s’il était le meilleur en étant différent ? Une nouvelle histoire tendre signée Galia Bernstein.

« Gontran Muscadin de Bergamote, troisième du nom, vient d’une illustre famille. » Une famille de champions de prix d’excellence. Le prochain, tout le monde en est persuadé, ce sera lui. Ses parents lui expliquent un jour qu’il doit se trouver son humain. Lors de concours, un humain avec un air ridicule trottine à côté de toi, explique Père.

« Sans humain, il est impossible de gagner un prix, confirme Mère. Ca n’a aucun sens, mais c’est ainsi. » Gontran apprend qu’il suffit de se tenir bien droit et d’avoir l’air de s’ennuyer pour les attirer. La famille d’Isadora Alexandra Belle aime les chiens. Son père est ainsi le meilleur toiletteur et sa mère participe à des concours canins.

Lorsque Isadora rencontre Gontran elle veut absolument le prendre chez elle. Sa mère hésite car il est petit et maigrichon. Mais lorsqu’elle voit son nom, elle accepte aussitôt. Et Isa fait les présentations. Elle appellera son chien Muscade pour faire plus simple. L’entraînement commence et avant le concours, la toilette… Pour eux deux.

« On a l’air ridicule, se plaint Isa. » Muscade, lui, est consterné : il est cotonneux et se sent nu sans la moitié de ses poils… Et maintenant place au concours canin junior. Ce duo va totalement détoner et étonner le public, tellement ils sont différents ces deux-là. Une histoire drôle et touchante qui montre comme il est bon d’être soi.

Le meilleur d’entre nous, de Galia Bernstein, éd. Nathan, 40 p., 16,50 euros. Dès 3-4 ans

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