Les éditions Gallimard proposent une ode à la débrouillardise et à la désobéissance avec ce roman où l’héroïne élabore un plan pas du tout raisonnable pour récupérer le château familial, volé par un escroc.
Vita débarque avec sa mère à New York. Dès les premières pages, le lecteur se rend compte que l’héroïne n’est pas une jeune file comme les autres… Elle est sortie sur le pont du bateau alors que la mer est agitée et voici sa pensée : « ce n’est pas toujours raisonnable d’être raisonnable. »
Toutes deux se rendent chez le grand-père de Vita pour le convaincre de rentrer en Angleterre. Lorsqu’elles arrivent, elles découvrent un homme au visage émacié. Ce dernier a été chassé de chez lui et vit dans une chambre de bonne. Vita est persuadée qu’elle doit faire quelque chose pour arranger la situation.
« Elle ne savait pas encore quoi, ni comment, mais l’amour a la manie de ne pas laisser le choix aux gens. » Son grand-père a donc perdu Hudson Castle, un château familial. Un escroc a profité de la détresse du grand-père de Vita lors de la mort de sa femme pour le chasser de sa demeure pleine de souvenirs. Son nom : Victor Sorrotore.
Malgré les risques encourus, Vita ne peut pas rester les bras croisés et doit rendre justice elle-même ! Petit à petit et au fil de ses rencontres, elle élabore un plan. Ses acolytes seront une pickpocket, un dresseur d’animaux et un acrobate… Les quatre jeunes vont réaliser le casse du siècle !
Une aventure dans le New York des années 1920 en pleine prohibition où la débrouillardise et la désobéissance vont permettre à cet étrange groupe d’amis de déjouer tous les pièges de cet escroc. Un roman à dévorer de la première à la dernière page ! Et si désobéir aux adultes était une bonne idée ?
Le plan extravagant de Vita Marlowe, de Katherine Rundell, éd. Gallimard jeunesse, 352 p., 16 euros. Dès 10 ans