Cet ouvrage propose de partir à la découverte des odeurs les plus rebutantes, chez les humains et chez les animaux. Un livre à la fois drôle et instructif.
Dans la continuité de « La grande fabrique à crottes » cet ouvrage propose de partir à la découverte des odeurs les plus rebutantes, à la fois chez les humains (le vomi, les rots, les pets, la sueur…) et chez les animaux (les crottes, l’urine, les poils, les flatulences et même les odeurs de cadavre qui leur permettent de simuler leur mort).
« L’odorat (ou olfaction) est l’un de nos cinq sens. Et pas des moindres ! Il nous permet de sentir et d’analyser toutes sortes d’odeurs : les plus divines comme les lus terribles. » Chez le fœtus c’est même l’un des premiers sens à se mettre en place. Grâce au liquide amniotique, il peut déjà exprimer ses préférences olfactives.
Evidemment, on ne pourrait ressentir les odeurs sans le nez. Une double-page lui est consacrée. « En 2014, une équipe de l’université Rockefeller, à New York, a découvert que l’homme est capable de percevoir plus de 1 trillion d’odeurs. Le nez est bien plus fin que l’œil qui ne perçoit « que 10 millions de couleurs… »
Grâce à des textes sérieux et vivants, et des illustrations drôles et légères, le lecteur se laissera facilement guider au fil des pages dans l’univers étonnant des puanteurs les plus infectes. Le tout est commenté par un pingouin loquace et drôle qui livre ses explications tout au long du livre. Un livre drôle donc et instructif !
La grande fabrique de tout ce qui pue, de Nadja Belhadj, illustré par Philippe de Kemmeter, éd. Saltimbanque, 48 p., 13,90 euros. Dès 6 ans