Quand un album apprend à prendre son temps

Un matin, Rosa, lasse de se presser, laisse aller son imagination. Que se passerait-il si elle et ses parents prenaient le temps ?

Rosa en assez de se presser, de devoir se dépêcher, de courir, de s’activer, de tout faire illico presto. Au lieu de se réveiller en sursaut le matin, et si on se cachait sous les draps ? Et au lieu d’avaler son petit déjeuner en quatrième vitesse, on pourrait prolonger la matinée. Au fond du bol, on découvrirait une farandole.

La petite fille imagine plonger dans la mousse au lieu de se brosser les dents si rapidement. On pourrait faire un détour plutôt que courir. « On compterait les oiseaux dans le ciel, puis on s’agripperait à l’aile d’une hirondelle. » On prendrait le temps de vivre lentement le moment présent pour se retrouver enfin, avec ses parents.
 
Un voyage poétique dans l’imaginaire d’une petite fille sur les moments magiques que l’on pourrait vivre tous les jours, si l’on prenait enfin le temps. Des rimes qui résonnent à chaque phrase et de superbes illustrations entraîneront le lecteur dans ce monde parallèle où la vie, pleine d’aventures, est belle.

Et si on prenait le temps…, de Anne Kalicky, illustré par Lan Qu, éd. Gründ, 32 p., 14,95 euros. Dès 3-4 ans

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