Quand un album invite à prendre de la hauteur, quel bonheur !

« Si j’étais un oiseau, je ferais battre mon coeur plus fort chaque jour qui passe en savourant les petits bonheurs de la vie. » Barroux signe un nouvel album poétique avec des illustrations tendres pour inviter à prendre de la hauteur.

« Si j’étais un oiseau… chaque jour serait une bonne journée, je chanterais pour partager ma bonne humeur. Si j’étais un oiseau, je voyagerais à travers les champs du début du printemps jusqu’au bout de l’hiver, les yeux grand ouverts sur le monde. » Le narrateur explique qu’il sortirait aussi des sentiers battus.

Il mangerait des fruits sucrés toute la journée, il prendrait le temps d’observer le vol délicat des libellules, boirait l’eau glacée des rivières. « Les grenouilles, toujours aussi curieuses, me poseraient mille questions auxquelles je prendrais le temps de répondre. » Il regarderait chaque soir le coucher du soleil.

Il se laisserait porter par la tramontane plein sud et par le sirocco au nord. « Si j’étais un oiseau je jouerais à saute-mouton avec les vagues et mes plumes auraient le goût du sel. » Il pourrait survoler les frontières par dessus les barbelés. Il pense aussi qu’il serait moins peureux et plus curieux.

Mais il n’est pas un oiseau. Un magnifique album d’une tendresse incroyable. Le talentueux Barroux invite par cette ritournelle à prendre un peu de hauteur sur les choses de la vie : un album poétique à mettre les mains de tous les petits rêveurs. Barroux offre de nouvelles illustrations tout en douceur.

Les éditions Little Urban proposent un concours jusqu’au 31 mars 2025 : écrire un court poème, à la façon de Barroux, qui commence par « Si j’étais un oiseau ». Ce concours est ouvert à tous les enfants de moins de 10 ans résidant en France, Belgique et Suisse.

Si j’étais un oiseau, de Barroux, éd. Little Urban, 40 p., 15 euros. Dès 4 ans

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