Les éditions Rue de Sèvres proposent un thriller glaçant, inspiré de faits réels de la Seconde Guerre mondiale.
En juin 1943, dans lePacifique, la guerre fait rage entre le Japon et les États-Unis. Un sous-marin américain émerge en pleine nuit au large de la Nouvelle-Guinée. A bord de deux pneumatiques, les quelques rescapés d’un affrontement en mer échouent sur des îles de l’Archipel Bismarck.
Un homme court vers eux… L’un des GI’s lui tire dessus et le tue. Les soldats vont comprendre pourquoi ce Japonais était si effrayé… La situation des soldats américains, déjà périlleuse, bascule dans l’horreur quand ils sont attaqués par des créatures, plus zombies que Japonaises…
Quelques jours plus tard, un autre bateau américain est torpillé par un sous-marin japonais dans la même zone. Les hommes se jettent à l’eau avant que leur bâtiment ne coule. Mais les Japonais mitraillent les survivants. Six d’entre eux réussissent à se cacher sous la coque d’un canot.
Après avoir dérivé pendant plusieurs jours, ils s’échouent sur le rivage de la même petite île où avaient débarqué les GI’s. Ils trouvent alors des cadavres, américains et indigènes, partout. Tous ont la cervelle sur le sable. Les GI’s s’enfoncent ensuite dans la jungle, à la recherche de survivants.
Ils sont alors attaqués par des soldats devenus fous et assoiffés de sang : ils attaquent à mains nues, mordent les chairs et ressemblent à… des zombies ! Le groupe survit en les touchant à la tête. Âmes sensibles s’abstenir… Les amateurs de ce genre de science-fiction à base d’hémoglobine, eux, seront servis !
Dans les années 1930, une unité spéciale des troupes japonaises met sur pied un centre d’expérimentation sur l’utilisation militaire de l’arme bactériologique. Bientôt, dans le plus grand secret, une équipe dirigée par le médecin Shiro Ishii utilise des cobayes humains pour des expériences. Plus de 3 000 personnes environ sont mortes dans ce laboratoire de l’horreur, nommé « unité 731 ». Cet album se base sur ces faits réels.
Black Sands, de Tiburce Oger, illustré par Mathieu Contis, éd. Rue de Sèvres, 18 euros. Dès 15 ans