Deux petits garçons se chamaillent gentiment pour résoudre une question de la plus haute importance : laquelle, de leur maman, est la plus extraordinaire.
Deux petits garçons jouent aux voitures dans leur salle de classe. L’un dit : « Moi, ma maman, elle est trop jolie. » L’autre répond : « Moi, ma maman, elle est doublement jolie. » Alors que la cloche sonne la fin de l’école, et qu’ils se préparent à rejoindre leurs parents, ils se chamaillent gentiment.
Ils veulent résoudre une question de la plus haute importance : laquelle, de leur maman, est la plus fabuleuse ? Pour rivaliser sans perdre la face, chacun évoque des spécialités maternelles toujours plus extraordinaires : l’une fait les meilleurs gâteaux au chocolat de l’univers, l’autre a chanté avec des baleines…
Cet échange dure jusqu’à ce que l’un d’eux doute de la parole de l’autre… Mais s’ils disaient tous deux la vérité ? L’auteur aborde dans cet adorable album, l’air de rien, des sujets universels et essentiels : l’admiration des enfants pour leurs parents, mais aussi l’homoparentalité.
Benjamin Strickler l’accompagne de son univers à la fois délicat et drôle. Des illustrations d’un côté comme si elles étaient réalisé au stylo, de l’autre toutes en couleurs. Chaque scène est plus loufoque et extravagante que la précédente (briques cassées avec la tête, lancer de couteaux, animaux de tout poils…).
Moi, ma maman, de Marie Pavlenko, illustré par Benjamin Strickler, éd. La Martinière jeunesse, 32 p., 14,90 euros. Dès 3 ans