Dane Washington fait parler ses poings et risque de gros ennuis au lycée, malgré de bons résultats. Sa dernière chance n’est autre que Billy D, trisomique. Si Dane accepte de l’aider, cela pourrait lui offrir le salut.
Dans la vie, il faut se battre. Dane Washington ne le sait que trop bien. A la moindre occasion, ses poings le démangent et ils parlent pour lui. Jusqu’à présent, ses bons résultats au lycée lui ont évité les plus gros ennuis. Mais, à force d’agir avant de réfléchir, il n’a plus droit à l’erreur : encore une bagarre et ce sera l’exclusion.
Dane le sait, mais il ne parvient pas à contrôler la violence. Sa dernière chance s’appelle Billy D., un garçon qui vient de s’installer à côté de chez lui avec sa mère. Ce dernier est trisomique, il n’a pas les moyens de se défendre, et certains en profitent. Si Dane acceptait d’être son ambassadeur au lycée, cela pourrait lui offrir le salut.
De son côté, Billy D. a une mission pour Dane : il veut qu’il l’aide à retrouver son père. Leur seul indice : un atlas des Etats-Unis, et des énigmes distillées au fil des pages. Dane, qui n’a pas de père, se sent de plus en plus proche de Billy. Et si finalement les deux garçons avaient plus en commun que ce qu’ils pensaient ?
Un road-trip dans lequel le lecteur se laisse embarquer avec délectation. Le récit est rythmé par les énigmes comme celle-ci, l’une des plus difficiles à résoudre : « Là où il n’y a pas de chaussures, ce n’est ni grande ville ni petite ville. Ton préféré, le mien aussi, plus ce qui fait la paire avec un froncement. »
Deux personnages que tout oppose et qui unissent leurs forces pour avancer. Dane est loin d’être une brute stupide, mais plutôt un adolescent à la recherche de son identité. Et Billy est un malin qui parvient à ses fins, parfois bien malgré lui. Une histoire touchante où la violence laisse petit à petit place à la confiance.
Ma dernière chance s’appelle Billy D., d’Erin Lange, éd. L’école des loisirs, 480 p., 19 euros. Dès 13 ans