Quand il faut reprendre goût à la vie, ce grand champ de fleurs

Le papa d’Anouk, guide de montagne, meurt dans une avalanche. Depuis l’accident, la petite fille et sa maman se reconstruisent. Elles apprennent à apprivoiser la douleur, à remettre de la couleur dans leur vie. Un roman tendre et touchant.

Le papa d’Anouk est guide de montagne : il sent la neige et la mousse à raser. Un matin, il serre Anouck dans ses bras et part travailler. Ce jour-là, il n’est jamais rentré, une avalanche l’a emporté. « Le soir, deux gendarmes ont sonné chez nous. Ils fixaient le bout de leurs chaussures, et j’ai tout de suite compris que c’était grave. »

Depuis l’accident, Anouck et sa maman se reconstruisent. Elles apprennent à apprivoiser la douleur, à remettre de la couleur dans leur vie. « J’ai peur d’oublier son visage, parce que ça pourrait le faire mourir une seconde fois. Je regarde tus les jours des photos de lui dans l’album. » Mais c’est encore difficile pour Maman parfois de s’habiller.

Cela fait un an et demi et elles parviennent enfin à rire en regardant des photos de Papa. Un jour, Gabriel s’installe dans l’atelier juste en face de chez elles. Il ouvre un atelier de peinture aux enfants. Anouck laisse alors parler sa curiosité : elle adore dessiner. Et pour sa maman aussi c’est l’occasion de sortir de chez elle.

Elle ne quitte la maison que pour aller faire des courses. Elle ne veut pas parler aux gens et se sent à l’abri chez elle, surtout dans sa cuisine. Mais petit à petit donc elle va reprendre goût à la vie et sortir. Un roman touchant qui aborde le deuil à la fois du côté des enfants et du parent qui reste. Une histoire tendre comme un gâteau au chocolat.

La vie est un grand champ de fleurs, de Agnès de Lestrade, illustré par Salomé Bordé, éd. Alice, 56 p., 12 euros. Dès 7 ans

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