Louise, à l’entrée au collège, est persuadée que sa meilleure amie est Léa. Mais, elle rencontre Dinah…

C’est la rentrée ! Cette année, Louise entre en classe de cinquième. Leur professeur de français leur a demandé d’écrire un premier devoir à la maison. Le sujet est simple : ce que les élèves ont retenu de plus important de leur année de sixième. Pour la jeune fille, aucune hésitation : sa rencontre avec Dinah est ce qui lui est arrivée de mieux.

C’est alors qu’elle va s’adresser directement au lecteur et raconter sa rencontre avec sa future grande copine : « Avant de rencontrer Dinah, je croyais que Léa était ma meilleur amie, mais en fait ce n’était plus de l’amitié, c’était de l’habitude. Sauf que je ne m’en étais pas rendu compte parce que la vraie amitié, je ne savais pas ce que c’était. »

Dinah est petite, brune et bouclée alors que Louise est une grande blonde aux cheveux raides. A part ces différences physiques, les deux filles ont de nombreux points communs, notamment leur amour pour les mangas. Une fois qu’elles ont appris à ce que connaître, elles vont continuer l’écriture du shojo que Louise avait débuté seule.

Elles passent de plus en plus de temps ensemble et cela ravit Louise qui est heureuse d’avoir enfin trouvé une amie avec qui tout partager. Tout jusqu’au jour où Maxime et Dinah se découvrent une passion commune eux aussi : la musique. Les deux jeunes gens sortent alors rapidement ensemble. Louise, délaissée, devient jalouse…

Un livre qui permet d’évoquer l’amitié, l’amour, la jalousie, le regard des autres, les amis, la famille… En résumé, cette histoire résume bien ce que vivent les adolescents et les problèmes auxquels ils sont confrontés, notamment lorsque les milieux sociaux sont différents, et que les parents s’en mêlent.

La sixième, Dinah et moi, de Marianne Rubinstein, éd. Nathan, 96 p., 5,20 euros. Dès 11 ans