Voici trois jolis albums aux thèmes bien différents de la collection Giboulées. De belles histoires pour grandir, rire, être bien.
Si mon père était encore là… est un très beau témoignage d’amour et de confiance en l’avenir. Voici la présentation des éditions Gallimard : « Avec des si, comme autant de jolis cailloux semés sur le chemin d’une vie, un petit garçon passe avec son papa une journée idéale, faite de rires, de mots tendres et de secrets partagés… »
« Si mon père était encore là… » le garçon s’imagine aller dans le lit de ses parents « immense ». Pour ce faire, il devra éviter crocodiles et alligators. Il chanterait des chansons pour réveiller son père, comme un roi. Puis, tous deux joueraient aux cow-boys du désert. Enfin, il se rendrait dans le bureau, mais le lieu est vide désormais…
« Si mon père était encore là… » ils iraient au supermarché car maman, elle, ne sait pas que légumes et poisson « ne servent à rien ». Il dessinerait avec ses feutres sur les plans de son papa architecte. Il lui montrerait aussi l’arbuste planté ensemble, mais qui donne des citrons et non des tartelettes.
« Seulement voilà : mon papa à moi, il est parti. Il a été emporté par un vilain crabe, m’a expliqué maman. Je n’ai pas très bien compris cette histoire de crabe, mais il devait être drôlement gros, le crabe, si c’est lui qui a mangé mon papa. Ou alors il avait très faim… » Magnifique, touchant et drôle, aussi, un beau message d’espoir et d’amour.
Si mon père était encore là…, de Yann Walcker, illustré par Robin, éd. Gallimard jeunesse, collection Giboulées, 56 p., 13 euros. Dès 7 ans
« – Pablo, Pablo, réveille-toi ! » Le petit garçon à lunettes sursaute. Trobo le robot bleu aux roues rouges et aux yeux jaunes veut lui montrer quelque chose. Il découvre une mine de traits et en trouvent de toutes les formes : droits, penchés et même ronds. Il dessine donc une belle maison.
Mais, ce n’est pas tout, les deux amis dessinent aussi un tapis, un canapé, des chaises… Leurs invités peuvent venir leur rendre visite. Tout à coup, une grosse voix résonne. Au pays des petits carreaux, où tout était bien dessiné, il est arrivé… Le grand vilain Gribouillis ! Et il laisse derrière lui un immense fouillis.
Un adorable ouvrage signé Martin Zeller qui va aider à montrer aux enfants que si on leur demande toujours de ne pas dépasser et de respecter certaines règles pour dessiner, ils peuvent aussi gribouiller lorsqu’ils en ont envie… Des couleurs, des formes et des personnages auxquels s’identifier : un album qui a tout pour plaire !
Pablo et le Grand Vilain Gribouillis, de Martin Zeller, illustré par Vincent Caut, éd. Gallimard jeunesse, collection Giboulées, 32 p., 9 euros. Dès 5 ans
Par une sombre nuit, les hommes du Piratosaure se rebellent contre lui, l’attachent sur un radeau et le jettent en pâture aux requins. Après un très rocambolesque voyage, le Piratosaure se retrouve au Far-West, où la tribu des Chupikawas lui fait un très mauvais accueil. Mais la situation tourne rapidement à son avantage…
La tribu trouve en lui un précieux allié contre les cow-boys. Little Big Foot, le fils du chef des Chupikawas, s’entend à merveille avec le Piratosaure, et tous deux s’en vont faire les 400 coups : ils pillent les diligences, les trains, et la Banque Centrale du Far-West, où ils font régner la terreur ! Devenu richissime, le Piratosaure décide de repartir à l’aventure.
Et s’il allait donner une fessée à ceux qui l’ont chassé ? Aidé de ses nouveaux amis, il s’en va ainsi reconquérir son île. Enfin, il prend des vacances méritées entouré de ses nouveaux alliés. Un nouvel album signé Alex Sanders qui offre une histoire tout en couleurs pour le plus grand bonheur des lecteurs !
Le Piratosaure et les Indiens Chupikawas, d’Alex Sanders, éd. Gallimard jeunesse, collection Giboulées, 32 p., 12,90 euros. Dès 4 ans