Quand les grandes inventions ont leurs pionniers

Deux ouvrages mettent en avant des inventeurs qui ont marqué leur temps et changé le quotidien de tous. Le premier rend hommage à Lilenthal, l’un des pionniers de l’aviation, le second à Niépce, l’inventeur de la photographie.

Paul est venu passer les grandes vacances 1891 chez sa cousine Marie, au bord de la mer Baltique. Leur passion commune ? Fabriquer des cerfs-volants, et les envoyer dans le ciel. Cet été-là, ils ont même construit une montgolfière miniature pour leurs poupées, mais peinent à la faire voler…

Soudain, une créature bizarre, un oiseau géant, passe en planant au-dessus d’eux. Marie s’exclame : « Il n’y a pas d’oiseau de cette taille ici, Paul, essayons d’en savoir plus ! » Intrigués, ils le suivent et découvrent, à leur grande surprise, un homme. C’est Otto Lilienthal, un savant génial.

Heureux de découvrir que ces enfants sont intéressés par son travail, l’homme les invite le lendemain chez lui. En premier lieu, Otto va aider les enfants à faire voler leur montgolfière. L’après-midi, il va même leur proposer un tour dans son ballon dirigeable pour un baptême de l’air. Si Paul a le vertige, Marie, elle profite de la vue.

Il va partager avec eux ses secrets et ses connaissances au point de faire d’eux des pionniers de l’aéronautique. Ces personnages sont réels, mais ne se sont jamais croisés. Marie Marvingt, surnommée « la fiancée du danger » a battu toutes sortes de records d’aviation. Paul Tarascon fut, lui, un des « as » de la Première guerre mondiale.

Lilienthal, le fou volant, de Marion Pussey, illustré par François Vincent, éd. L’école des loisirs, 48 p., 12,70 euros. Dès 8 ans

L’histoire débute en 1806, au domaine du Gras. Isidore, 11 ans, espionne son père et son oncle, retranchés dans leur atelier. Une explosion retentit alors du bâtiment… Nicéphore Niépce et Claude, son frère aîné, travaillent à mettre au point un moteur à explosion, le pyréolophore. Ils le testeront ensuite sur l’eau.

Une fête est donnée pour fêter cette réussite, mais une lettre va vraiment émouvoir le duo. Signé de la main de l’empereur Napoléon, un brevet leur est décerné pour cette invention. Loin de se reposer sur leurs lauriers, les Niépce créent un système pour équiper les grandes eaux de Versailles, cultivent l’indigo pour la teinturerie…

Mais, Nicéphore, seul a un projet qui lui tient à cœur : une boîte, inventée au IVe siècle avant Jésus-Christ, qu’on appelle la chambre noire ou camera obscura. À l’aide de la science, de la chimie et du soleil, il est en train d’inventer ce qui ne porte pas encore le nom de photographie.

Le monde n’en sait rien encore. Mais Clarisse, la fille des domestiques de la maison, elle, est dans la confidence… Niépce parviendra à réaliser le premier cliché des années plus tard. A la fin de l’ouvrage, l’inventeur et ses créations sont présentés. Puis, les différentes techniques sont décryptées (daguerréotype, calotype…).

La toute première photo et l’inventeur de la photographie, Nicéphore Niépce, de Thibaud Guyon, éd. L’école des loisirs, 46 p., 12,70 euros. Dès 8 ans

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