Voici une histoire sur les peurs enfantines et la puissance des rêves et de l’imagination. Un nouvel album plein de tendresse signé Seng Soun Ratanavanh.
Ce soir, comme souvent, alors que toute la ville semble endormie, Gaspard, lui, a les yeux toujours ouverts. Le petit garçon solitaire attend le sommeil qui ne vient pas. La nuit l’intimide. Il réfléchit a ce qu’il a fait aujourd’hui et notamment à sa bille fétiche qu’il a perdu… Tout l’effraie dans la nuit : quel est ce bruit ?
Il est si seul dans l’obscurité, si seul… Il voudrait un ami, même le plus petit. C’est alors qu’une petite voix lui répond , celle d’une petite souris. Cette dernière pense pouvoir l’aider à trouver un ami, ou au moins le sens de l’amitié. Les voici partis tous deux dans une quête qui les conduira dans toutes les pièces de la maison…
En effet, Aglaé explique à Gaspard : « Tout d’abord, il faut savoir où chercher pour trouver. » Ensemble, ils vont faire de drôles de rencontres : Alexandrie la bibliothécaire érudite et Octave, grand mélomane. Ils vont se mettre au piano et jouer un morceau. Gédéon, lui, a peu de tout ou presque. Gaspard va le rassurer.
Un album tout en délicatesse sur les peurs enfantines et l’amitié qui s’impose sans qu’on s’en rende compte, une histoire du soir qui se referme sur la puissance du rêve. Une fois de plus, Seng Soun Ratanavanh fait montre de son immense talent de conteur. Un album à parcourir pour bien dormir.
Gaspard dans la nuit, de Seng Soun Ratanavanh, éd. La Martinière jeunesse, 40 p., 13,90 euros. Dès 6 ans