Quand un lapin se pose des questions…

Et si on réfléchissait en riant ? Voilà le programme proposé par Archilapin avec ses questions philosophiques.


Le mot du début, c’est-à-dire la première page, permet de comprendre de quoi le livre va parler. « Pour changer un peu, voici non pas des réponses universelles mais des questions personnelles sur moi-même », explique Archilapin. En trois parties, il va se demander qui il est, ce qu’il aime et ce qu’il sait.

Très sûr de lui, narcissique, Archilapin raconte au lecteur que lorsqu’il se regarde dans le miroir il voit « Une beauté indicible? Mmmm. C’est pourtant vrai. » Il incite l’enfant à faire de même, mais qu’il se rassure il ne sera jamais un lapin même s’il avait les mêmes caractéristiques physiques car il faut aussi une dose de lapinité…

C’est ainsi que la visite de sa caverne, son cerveau, commence. Puis, beaucoup de thèmes sont évoqués : les différents lapins qui existent, mais aussi les mots qui décrivent qui l’on est, la lecture, les rêves, l’amour, la plage, les saisons… Enfin, il distille des conseils : il faut bien se tenir et s’exprimer correctement.

Finalement, derrière un ton décalé, ce héros peu ordinaire aborde des sujets philosophiques. La « maman » d’Edmond, Astrid Desbordes, donne vie à un lapin qui peut sembler crétin, mais s’avère attachant et drôle ! L’illustratrice, Claudia Boldt, et ses dessins farfelus accentuent l’humour de ce livre pas comme les autres… 

Les grandes questions d’Archilapin, de Astrid Desbordes, illustré par Claudia Boldt, éd. Autrement, 80 p., 14,50 euros. Dès 8 ans

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *