Quand une BD interroge sur le rapport de l’humain à la nature

Suite à la mort soudaine de tous les habitants de son village, Avine part à la recherche de Hang, l’instrument reponsable de la fertilité pour comprendre ce qui s’est passé.

Dans un monde régulé par des créatures gigantesques et quasi divines, la découverte des propriétés de leur sang va faire basculer le fragile équilibre de la vie. Suite à la disparition soudaine de tous les habitants de son village, Avine part à la recherche de Hang pour comprendre ce qui s’est passé…

Hang, lorsqu’il passe par un village le rendra prospère puisque cette créature est responsable de tout ce qui touche à la fertilité. Mais, son exact opposé est Orgue, qui, lui, sème la mort là où il passe. Et alors qu’il est normalement invisible, il est vu dans le ciel par Avine alors qu’il a tué les villageois. Pourquoi peut-elle le voir ?  

Et ce n’est pas la seule question à laquelle la jeune femme va tenter de répondre. Elle va aussi essayer de trouver ce que représentait la sève que sa mère lui avait donné pour faire un médaillon à son frère, gardien de Hang. Elle doit découvrir pourquoi Hang a dévié de sa trajectoire et pourquoi elle n’a pas été touchée par Orgue.

Et si de nombreuses réponses sont apportées au fil des pages, la fin de ce premier tome laisse d’autres questions sans réponses. Après Stigma, Quentin Rigaud offre au lecteur le premier tome d’une nouvelle série de fantasy, toujours avec la même générosité dans la création de ses univers.

Mortesève – Tome 1 Hang et Orgue, de Quentin Rigaud, éd. Casterman, 160 p., 22 euros. Dès 13 ans

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