Pour trouver sa voie, il faut parfois faire de nombreux détours. Voici un récit plein d’optimisme.
Clémentine part pour reconnecter son « moi aux énergies du monde ». Mais, le bus repart sans elle, et elle se retrouve coincée dans une singulière épicerie de campagne, loin de tout… mais jamais aussi près de trouver ce qu’elle cherche : des réponses à ses doutes existentiels. Car elle n’est pas seule.
Antoine, l’incroyable épicier, lui raconte des histoires zen. Celle d’un couple qui ne peut subvenir aux besoins de son nouveau-né et part en ville pour travailler. Ils laissent alors leur bébé aux bons soins d’un moine. Ils reviennent trois ans plus tard. Clémentine est coincée, alors pourquoi ne pas dire comme ce moine : « Puisqu’il en est ainsi » ?
Le lendemain, elle partage l’expérience de Chantal l’écrivain. Elle lui raconte sa rencontre avec Antoine qu’elle a d’abord pris pour un fou. Il se penchait à chaque fois qu’elle le voyait. En fait, il s’inclinait devant les panneaux « Interdit de stationner ». D’expliquer qu’il les remerciait : « Nous devons toujours avancer, aller de l’avant et chercher à nous améliorer. »
Elle croise aussi Thomas le PDG-randonneur. Tous vont irrémédiablement changer la vision de la vie qu’avait Clémentine. Comme chacun de ces personnages, la jeune femme va essayer de trouver son chemin vers le bonheur. Même si, comme tous les chemins, il emprunte parfois d’étranges détours…
Le jour où le bus est reparti sans elle, de Beka, illustré par Marko, éd. Bamboo, 48 p., 15,90 euros. Dès 14 ans