Quand une héroïne a un don très particulier…

La fille de Casanova vit cloîtrée dans une villa, jusqu’au jour où elle fuit grâce à l’aide d’une nouvelle amie et de deux voyous : l’aventure de Victoire peut commencer !

Le parfum de Victoire

Décembre 1776, Casanova confie sa fille Victoire à Sévérina une perceptrice afin de s’occuper de son éducation… Presque 10 ans plus tard, elle est devenue une belle adolescente, qui n’a jamais connu son père et est éprise de découvertes. « Ma vie est tellement insipide ! », s’exclame-t-elle.

La jeune fille ne supporte surtout plus de vivre aux côtés de Sévérina, trop sévère à son goût. Sévérina tombant malade elle envoie Messalina sa fille s’occuper de Victoire. Les deux jeunes filles deviennent alors complices et amies. Et, aidée de sa nouvelle amie, Victoire, lasse de rester enfermée, fuit.

Les voici avec deux complices, Arturo et Cartouche, à sillonner les canaux de Venise, en pleine nuit. Messalina veut récupérer un tableau de maître que le doge, le dirigeant de la République de Venise, a saisi à sa famille. Une grande exposition a lieu et les dirigeants de la ville n’ont pas hésité à récupérer des tableaux qu’ils voulaient.

Les jeunes filles se retrouvent dans la planque des jeunes voleurs qui n’ont d’yeux que pour Victoire. Le lendemain, cette dernière part avec Cartouche, qui ne la laisse pas indifférente, faire des repérages autour du Palais des doges. Le jeune homme semble tout vouloir faire pour aider et satisfaire Messalina.

Victoire, elle, admire Venise… Elle n’en revient pas de découvrir enfin cette ville dont elle a tant rêvé. Le lendemain, les voici en route pour voler le tableau. Et Cartouche avoue à Victoire que son parfum enivre tous les hommes, sauf lui car l’accident qu’il a subi lui ôté tout odorat… La jeune fille comprend alors pourquoi elle était enfermée.

Dans le plan, elle doit donc charmer les gardes et le fait avec merveille, aidée de son chat et du malin Cartouche. Mais la fin ne se déroule pas comme l’a prévue Victoire… Une aventure que les jeunes lecteurs vont aimer : une héroïne avec du courage, un voyou auquel on s’attache et des rebondissements !

Le parfum de Victoire, de Nathaniel Legendre et Eric Le Pape, illustré par Elisa Ferrari, éd. Jungle, 56 p., 11,95 euros

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