Une jeune fille saoudienne rêve de faire du vélo, mais dans son pays, seuls les hommes y sont autorisés…
« Wadjda a 11 ans, une répartie malicieuse, un cœur indomptable et un seul rêve : obtenir le beau vélo vert qu’elle a vu en vitrine, pour faire la course avec son ami Abdullah. Et gagner ! Mais en Arabie Saoudite, il est interdit aux filles de faire du vélo. Wadjda n’est pas à cours de stratagèmes et de détermination pour arriver à ses fins. »
En Arabie saoudite, la liberté a un prix, souvent très cher à payer. Ce roman plein d’audace et d’humour est adapté du film conçu par la première cinéaste saoudienne et est une merveille d’intelligence. Ce message de résistance et de tolérance est aussi nécessaire que salutaire.
Cette histoire offre une plongée passionnante dans une culture peu connue des Occidentaux, à travers la vie quotidienne de cette adolescente de 11 ans, à l’école coranique, en famille, dans une société oppressive envers les filles. Un récit saisissant qui encourage ceux qui se battent pour réaliser leurs rêves, envers et contre tout (tous ?).
Le lecteur, fille ou garçon, va s’attacher rapidement à cette héroïne, irrésistible, intrépide, et même parfois effrontée. L’écriture très accessible permet de lire facilement cette histoire authentique de lutte pleine d’optimisme… Un livre à mettre entre toutes les mains pour une prise de conscience collective indispensable.
Wadjda et le vélo vert, de Haifaa Al Mansour, éd. Gallimard jeunesse, 352 p., 14,50 euros. Dès 13 ans