Un conte palpitant, digne d’un récit de science-fiction. Une héroïne passionnante pour un récit addictif.
Voici la présentation de la maison d’édition : « Qui n’a jamais espéré rencontrer l’âme sœur ? Qui n’a jamais rêvé de s’envoler ou se métamorphoser ? Qui n’a jamais redouté de se retrouver nez à nez avec un diable rusé ? » Jean travaille au champ. Un jour, il voit trois oiseaux blancs planer dans le ciel bleu.
Ces oiseaux au moment où ils touchent le sol, quittent leur manteau de plumes et deviennent de belles jeunes filles. Le garçon est particulièrement touché par la beauté de la plus jeune d’entre elles. Sur les conseils de sa mère, il dérobe la parure de cette fille du Diable afin qu’elle l’emmène au royaume de son père.
Mais le pari est dangereux : le diable et la diablesse accepteront-ils de laisser partir leur fille ? Rien n’est moins sûr… Mais Jean est décidé : « Plutôt souffrir mille morts avec toi que vivre une vie sans toi. » Elle le met en garde : ni rien manger et ne rien boire et ne pas regarder ce qu’il montre.
La Fille du Diable est l’un des plus anciens contes merveilleux des traditions orales du monde. Dans aucune autre histoire, on ne trouve assemblés tant de motifs venus du fond des âges aussi étranges que déconcertants : filles-oiseaux, enchantements, courses poursuites, métamorphoses, objets ou animaux qui parlent…
Il est ainsi question de la fuite des deux amoureux poursuivis par le Diable, puis la Diablesse. Magnifiquement illustré par Julien Martinière, écrit dans une langue réjouissante, musicale, pleine d’humour, ce conte se dévore comme un récit de fantasy. Un ouvrage original qui met en scène une héroïne passionnante.
La Fille du Diable, de Jean-Jacques Fdida, illustré par Julien Martinière, éd. Le Seuil jeunesse, 56 p., 18 euros. Dès 9 ans