Quand une passion commune va rapprocher

Luce, étudiante à Paris, profite des fêtes pour rentrer dans sa famille. Elle va s’adonner à sa passion : la photographie, en retrouvant son appareil photo argentique. Un roman qui évoque les sentiments, les doutes, la confiance en soi, avec pour toile de fond Noël en famille. Une histoire pour fondre comme un chamallow dans une tasse de chocolat chaud…

Luce, jeune étudiante parisienne dans une école de traduction, rentre rejoindre sa famille, à la campagne pour passer Noël avec ses parents et son petit frère Nicolas. Laissant derrière elle ses études, elle compte bien profiter de ce temps de vacances pour s’adonner à sa passion : la photographie.

Dans le train qui la conduit chez elle, elle croise le regard d’un jeune homme de son âge, qui descend au même arrêt qu’elle. Plus tard, elle apprend que son père, agent immobilier, a vendu une maison dans leur petit village. Mais il n’agit pas de n’importe quelle maison, c’est celle que Luce a surnommé « Le château de la Bête ».

Alors qu’elle est de sortie en balade-photo, elle découvre que l’inconnu du train est le fils de la famille qui vient de s’installer. Et on peut dire que les deux jeunes s’entendent plutôt bien. À la fin de cette première rencontre, Noah propose à Luce qu’elle soit son guide pour lui faire découvrir la région et ses secrets… Elle accepte.

Au fil des moments passés ensemble, les deux jeunes gens se rapprochent, mais les sentiments ne semblent pas être partagés de la même manière. En effet, Luce a toujours la tête à Paris où elle a rencontré Jack avec qui elle partage la passion de la photo. Elle profite d’ailleurs de son séjour pour utiliser son vieil appareil argentique.

Elle envoie ses photos à Jack toujours très critique avec elle. Page après page, le lecteur va se demander de quel côté le coeur de Luce va le plus balancer. Noah est d’une gentillesse incroyable et va surprendre la jeune fille à plusieurs reprises. Jack, lui, ne semble pas vouloir plus qu’une amitié. « Loin des yeux, loin du coeur ? »

Un roman qui fait prolonger l’esprit des fêtes de fin d’année avec un côté téléfilm de Noël. Il est aussi question de passion et de confiance en soi. La grande originalité de cette histoire tient au fait que la narratrice est le fantôme d’une proche de Luce. Elle apporte des détails et des souvenirs qui ajoutent de la tendresse au récit.

Sweet Christmas Love, de Marie Rémond, éd. Fleurus, 256 p., 14,95 euros. Dès 12 ans

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