Quand les collégiens apprennent l’histoire grâce à des romans

Voici trois ouvrages qui correspondent au programme d’histoire des classes de collège. Des romans instructifs, et passionnants. 

Max et les poissons livre un regard d’enfant sur la rafle du Vel d’Hiv’. Max a un poisson rouge ! C’est sa récompense : à l’école, il a reçu un prix d’excellence. Son poisson est le seul à avoir des tâches de couleur jaune. Max a aussi une étoile jaune sur la poitrine. Il la trouve jolie, mais ses camarades se moquent de lui et disent qu’elle sent mauvais.

Il ne comprend pas pourquoi. Comme il ne comprend pas cette histoire de « rafle » dont parlent ses parents. Ils disent qu’elle aura lieu demain, mais c’est impossible : demain, c’est son anniversaire ! Il sait déjà que sa sœur lui a fait un cadre en pâte à sel et il espère que ses parents lui offriront un second poisson…

Max et les poissons, de Sophie Adriansen, éd. Nathan, 64 p., 5 euros. Dès 10 ans

De Gergovie à Alésia, le combat d’un jeune Gaulois, Luern, pour défendre sa liberté face aux Romains. Le jeune Gaulois est fou de joie : il va combattre dans l’armée que le chef arverne (l’un des 54 peuples gaulois) Vercingétorix est en train de lever contre les troupes romaines !

Avec son maître, il part rejoindre Gergovie, où Vercingétorix et les tribus gauloises alliées comptent piéger l’armée romaine. Tandis que les adversaires se préparent à l’affrontement, Luern se retrouve abandonné par ses compagnons, et contraint de faire équipe avec un jeune Romain, Titus…

La trompette d’Alésia, de Catherine Cuenca, éd. Nathan, 224 p., 5,50 euros. Dès 11 ans

Ce livre narre le destin de la plus célèbre Mexicaine. Enfant, la Malinche est vendue par sa mère à des marchands mayas, puis offerte comme esclave aux conquérants espagnols. Elle devient l’interprète et la maîtresse de Cortès, dont elle eut un fils, pendant la conquête espagnole !

« Je m’appelle Marina. Jusqu’à aujourd’hui, je pensais que c’était un signe de mon malheur si je parlais plusieurs langues (…). Maintenant, je sais qu’il s’agit de la plus grande chance de ma vie. C’est grâce à cela que le capitaine Cortés ne me regarde plus comme une esclave, mais comme quelqu’un de précieux. »

Le sang du serpent à plumes, de Laurence Schaack, éd. Nathan, 192 p., 5,50  euros. Dès 12 ans

1 réflexion sur « Quand les collégiens apprennent l’histoire grâce à des romans »

  1. Bonne idée d’aborder ces grandes périodes historiques par le biais des romans.

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