Quand les vacances offrent des découvertes et une rencontre…

De magnifiques illustrations, un texte poétique pour un album sublime qui embarque le lecteur dans ces moments où le temps semble s’arrêter : celui des vacances d’été, des balades à vélo et des découvertes ! 

Ce document a été créé et certifié chez IGS-CP, Charente (16)

Ce sont les vacances et elles commencent dans le train où le héros est tout fier de voyager seul. « C’était chaque fois le plus beau jour de ma vie. » Il observe les autres passagers mais aussi les champs par la fenêtre. L’oncle Angelo l’attend sur le quai à l’arrivée. Sa maison était au milieu des maïs.

Dès le lendemain, le jeune garçon part en promenade à vélo. « J’aimais les jours qui font des grandes boucles pour arriver moins vite au soir. » Il avance toujours plus loin… Il a roulé deux heures de plus pour être certain d’être perdu. Et quand les pins s’arrêtent, le chemin de sable continue en montant vers le ciel entre les herbes.

Et là, il découvre la mer, qu’il n’avait encore jamais découvert tous ces étés. Il n’avait jamais su qu’elle était là… « Je sentais qu’après ça, tout serait différent pour toujours. » Pourtant il n’avait pas encore vu la plus grande vague. « Celle qui est arrivée par la plage comme une surprise. » Une jeune fille avec un chapeau, telle une apparition.

Une vieille dame l’appelle et le garçon sait ainsi son nom : « Esther Andersen. » Puis, elle disparaît… Une rencontre qui le bouleverse, même s’ils n’ont pas échangé un mot. Les jours suivants, il va tenter de la revoir. « J’ai cru qu’il suffisait de recommencer pour la faire réapparaître d’un seul coup. » Et puis, le destin va s’en mêler.

Esther Andersen, de Timothée de Fombelle

Le temps immobile des vacances d’été, les grands espaces qu’offrent, la solitude et les lectures sous la couette ou à l’ombre d’un arbre, les champs, les forêts, un vélo, des cartes postales envoyées et une découverte immense, une rencontre, la plus bouleversante des premières fois…

Un grand format à l’italienne pour profiter au maximum des sublimes illustrations aquarelles d’Irène Bonacina. Le lecteur profite du talent de l’illustratrice qui fait montre d’une délicatesse saisissante. Le tout allié à la poésie de ce grand écrivain, Timothée de Fombelle, qui magnifie les émotions de l’enfance : un album magnifique !

Esther Andersen, de Timothée de Fombelle, illustré par Irene Bonacina, éd. Gallimard jeunesse,  72 p., 20 euros.  Dès 7 ans

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