Quand l’imagination devient un super-pouvoir fantastique

Deux lycéennes, l’étourdie Shoko, obnubilée par l’amour, et la brillante Sui, solitaire, se lient d’amitié. Sui cache un secret : elle a la capacité de matérialiser toutes les choses qui lui passent par la tête. Et ce don pourrait s’avérer très dangereux…

Deux lycéennes, l’exubérante et étourdie Shoko, et la discrète et brillante Sui, se lient d’amitié. Sui cache un secret : elle a la capacité de matérialiser toutes les choses qui lui passent par la tête. Mais si ses créations sont bien réelles, elles sont également… invisibles. Shoko s’en est tout de même rendue compte.

Et elle convainc sa nouvelle amie que cette différence, loin d’être une malédiction honteuse, est un don précieux. Sui essaie d’y croire. Elle dévore toutes sortes de livres pour apprendre à « fabriquer » de nouveaux objets. Mais lorsque la vie s’acharne, son pouvoir menace de donner vie au pire car son état d’esprit dicte ses créations.

Cette chronique adolescente teintée de fantastique est aussi une fable inventive sur la puissance sans limites de l’imagination. Jusqu’où peut-on aller lorsque l’on se sent mal ? Blank Space est avant tout le récit touchant et grave d’une amitié unique. Un manga qui se dévore : on attend la suite avec impatience…

Blank Space, de Kon Kumakura, éd. Casterman, 176 p., 8,45 euros. Dès 11 ans

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